Marietta KARAMANLI « Rentrée scolaire post-confinement dans la Sarthe : où est-on ? quelle collaboration entre collectivités locales et l’Education nationale ? ma demande d’un gel des fermetures de classes au regard des mois de confinement, d’hésitation et d’une fin d’année particulière, ma question au ministre ce matin 19 mai »

J’ai interrogé ce matin 19 mai M. Blanquer le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la situation dans notre département où il y a à peine deux semaines certaines écoles n’avaient pas eu les consignes ou les services nécessaires à la préparation de la rentrée.

Par ailleurs la rentrée qui ne peut être que progressive a supposé un grand investissement en présence, disponibilité, organisation, et actions des personnels de l’éducation et des services des collectivités concernées (communes pour les écoles département pour les collèges et régions pour les transports scolaires).

Je les en remercie.

Par ailleurs j’ai demandé que les décisions de fermeture de classes soient revues pour tenir compte des mois de confinement, des hésitations,  et de la fin d’une année qui ne s’achèvera pas normalement pour les écoles et les enfants.

Le Ministre dans sa réponse, a insisté sur le fait que 84 % des écoles dans 99 % des communes avaient réouvert dès le 12 mai et que les autres avaient choisi de le faire le 18 mai.

A la fin de la semaine passée 2 500 élèves de maternelles avaient été en classe ( 20 à 25 % des effectifs totaux), 4 000 élèves d’élémentaire ( en primaire) sur 29 000 élèves y étaient.

La situation est diverse à la fois au regard du nombre d’élèves présents par école et par commune.

Une école au Mans a été fermée le temps que la présomption d’un cas de COVID chez des enseignants soit levée. Sollicitée, j’avais conseillé que le médecin de l’éducation nationale compétent pour la situation médicale des enfants soit consulté et donne son avis. La prudence doit être de rigueur comme je l’ai dit avant la reprise d’activités ou de manifestations y compris démocratiques comme les élections.

Le ministre, s’il s’est voulu rassurant et prudent, n’a pas répondu à ma demande d’une mesure de gel des fermetures.

Je reviendrai sur ce sujet rapidement.

Marietta KARAMANLI

Voir ma question au ministre sur le site de l’Assemblée Nationale

 

Le texte de ma question telle que figurant au Journal Officiel ( 19 mai 2020) avant la séance des questions orales sans débat

 

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur les conditions de la rentrée scolaire dans l’élémentaire et le préélémentaire post confinement dans le département de la Sarthe. Les protocoles établis par le ministère ont fixé le cadre dans lequel les personnels enseignants et éducatifs, de services et techniques devraient intervenir pour assurer leur sécurité et celle évidemment des enfants et par là de leurs familles. Pour les écoles préélémentaires et élémentaires, un plan départemental devait être établi par la direction départementale des services de l’éducation nationale. Quelques jours avant la date du début du déconfinement, bon nombre de responsables n’avaient pas reçu d’indications précises sur la collaboration des personnels communaux à l’organisation matérielle, à la désinfection, à la détermination des dispositifs anti barrière devant être disponibles, aux conditions de réapprovisionnement à organiser, aux services de restauration. Quelques jours après la tenue de cette rentrée progressive, qu’en est-il dans le département de Mme la députée ? Combien d’enfants ont pu rejoindre leur école ? De façon plus générale, elle souhaite savoir où en est l’application opérationnelle du protocole, les difficultés recensées, les moyens mis en œuvre et les modalités de collaboration entre les services de l’éducation, les écoles et les élus. Elle souhaite connaître les modalités de collaboration entre les personnes publiques et le calendrier programmé par elles. Enfin s’agissant des fermetures de classes préélémentaires et élémentaires déjà envisagées, elle demande que les propositions de l’administration puissent être réexaminées en tenant compte des mois pendant lesquels les inscriptions n’ont pu être faites, des hésitations des familles et enfin des difficultés rencontrées par les enfants au regard d’un dernier trimestre d’école qui n’en aura pas été un pour beaucoup. Elle souhaite connaître son avis sur ce sujet.