Marietta KARAMANLI a écrit au secrétaire d’Etat aux transports pour défendre l’avenir des ateliers SNCF du MANS. Elle demande à l’Etat d’accompagner leur maintien et leur développement en faisant valoir que le site est bien situé à un carrefour ferroviaire à cinq branches, que cette situation est de nature à éviter tout surcoût actuel et à venir concernant le paiement de péages pour les matériels, que les transports ferroviaires régionaux, et interrégionaux sont appelés à se développer qu’enfin l’évaluation des coûts d’entretien des matériels (pièces matériel réparables), utilisée pour fonder la décision ne peut se faire qu’en prenant en compte l’ensemble de l’activité y compris celle à y développer.
Retrouvez le texte intégral de sa question écrite parue au Journal Officiel.
Mme Marietta KARAMANLI attire l’attention de Monsieur le secrétaire d’Etat chargé des transports, auprès du ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, sur l’avenir des ateliers SNCF du MANS.
A l’occasion du comité d’entreprise régional de la SNCF de novembre 2008, a été évoquée la fermeture, d’ici 2013, des ateliers SNCF du MANS. Ceux-ci emploient plus de 250 agents et une trentaine d’autres emplois seraient touchés par une fermeture.
La décision, annoncée au motif d’une rationalisation de l’activité, intervient quelques dizaines de mois après que le président de l’entreprise nationale ait annoncé que les changements intervenus dans ces mêmes ateliers garantiraient la pérennité de l’activité à venir.
Cette décision est d’autant moins bien comprise qu’elle intervient alors même que l’Etat annonce des investissements en matière d’infrastructures ferroviaires ce qui générera des charges d’entretien des matériels nécessaires, que le site du MANS est géographiquement bien situé à un carrefour ferroviaire à cinq branches, que cette situation est de nature à éviter tout surcoût actuel et à venir concernant le paiement de péages pour les matériels, que les transports ferroviaires régionaux, et interrégionaux sont appelés à se développer ce qui ne peut qu’à terme augmenter la charge d’activité, qu’enfin l’évaluation des coûts d’entretien des matériels (pièces matériel réparables), utilisée pour fonder la décision ne peut se faire qu’en prenant en compte l’ensemble de l’activité, sur les matériels neufs et anciens, et doit être réévaluée en fonction des activités à y développer.
Elle souhaite donc connaître les mesures que le gouvernement entend prendre en relation avec la SNCF, entreprise publique, afin d’ accompagner le maintien des ateliers du MANS, leur diversification et leur haute spécialisation dans un contexte de priorité donnée au développement de l’activité ferroviaire, plus sûre et plus propre.