Dans une question écrite parue au Journal Officiel le 23 octobre dernier, j’ai appelé l’attention de la ministre des affaires sociales et de la santé sur les risques que comporterait l’ingestion d’organismes génétiquement modifiés. Des chercheurs ont demandé les recherches faites dans ce domaines soient plus transparentes, menées sur des cycles plus longs et puissent faire l’objet de contre-expertises.
Cette traçabilité est de nature à mieux prendre compte les résultats et à répondre aux interrogations légitimes des consommateurs.
Je ne manquerai pas de rendre publique la réponse de la ministre que je souhaite ouverte à ces propositions et dans le cas contraire qu’elle puisse en expliquer les raisons.
14ème législature, Question N° : 8102 de Mme Marietta Karamanli ( Socialiste, républicain et citoyen – Sarthe )
Question écrite, Ministère interrogé > Affaires sociales et santé
Rubrique > recherche agriculture OGM ; expérimentation. perspectives
Question publiée au JO le : 23/10/2012 page : 5812
Texte de la question
Mme Marietta Karamanli attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur des études récentes, rendues publiques, mettant en cause les risques que comporterait l’ingestion d’organismes génétiquement modifiés présents dans l’alimentation.
Des chercheurs demandent pour prévenir les doutes que pourrait avoir le public sur les recherches faites à l’appui des autorisations accordées aux producteurs
que la confidentialité sur ces recherches soit levée,
que des tests dit de « vie entière » soient menés sur la formulation commerciale des produits visés
et
que puissent avoir lieu des expertises contradictoires ayant pour seule finalité la sécurité des produits et des consommateurs.
Elle lui demande ce que ces propositions lui inspirent et quelles mesures le Gouvernement entend promouvoir et initier en lien avec les agences et organismes sanitaires, les organismes de recherche et les professionnels de l’industrie dans le sens d’un renforcement des garanties apportées.