« Effectifs de police et de gendarmerie, comment sont réparties les forces sur les territoires, ma question au ministre de l’Intérieur » par Marietta KARAMANLI

Comme je l’avais fait en commission des finances de l’Assemblée Nationale, lors de la précédente législature, je viens d’interroger le ministre de l’Intérieur sur la façon dont les effectifs de police et de gendarmerie sont répartis sur le territoire nationale. J’avais posé la question au précédent ministre qui s’était engagé à apporter toute précision aux députés par une note à venir. Ladite note n’est jamais venue suite à la dissolution. Je viens donc de poser la même question.

En effet à l’occasion d’une commission d’enquête, les députés avaient été surpris de constater que l’affectation des moyens répondait à des critères peu explicites.

Je souhaite donc savoir comment les moyens en personnels sont répartis entre les territoires, et selon quels critères, avec quels outils de gestion et selon quels indicateurs, démographiques, ou relatifs à la délinquance.

J’entends bien avoir une réponse que permette de savoir pourquoi Le Mans et la Sarthe ne sont pas prioritaires dans l’affectation des moyens pour dissuader la délinquance par leur présence et agir dans le cadre d’enquêtes judiciaires pour démanteler les réseaux de criminalité organisée.

Voici le texte de ma question parue au Journal Officiel le 8 octobre 2024

Vous pouvez aussi la consulter sur le site de l’Assemblée Nationale

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur la question de la répartition des effectifs de la police nationale et de la gendarmerie dans les territoires urbains et ruraux. Lors de la mandature précédente, à l’occasion d’une commission d’enquête, les députés avaient été surpris de constater que l’affectation des moyens répondait à des critères peu explicites. Elle souhaite savoir comment les moyens en personnels sont répartis entre territoires, selon quels critères, avec quels outils de gestion et selon quels indicateurs, démographiques, ou relatifs à la délinquance. Elle lui demande comment les besoins sont recensés, en tenant compte de l’évolution de la délinquance, ou selon une répartition démographique des compétences de police et de gendarmerie sur les territoires, ou les deux. Le précédent ministre de l’intérieur s’était engagé devant les députés à prévoir une note circonstanciée à l’appui de façon que l’évaluation fasse l’objet d’un suivi construit.