« Protocoles sanitaires à l’école dans notre circonscription et notre département : des difficultés pour les familles, les enseignants, les personnels de cantine, ma question en séance publique, ma demande d’actions de dépistage, de vaccination et de prévention au sein des écoles mais aussi collèges et lycées » par Marietta KARAMANLI

Le 2 février 2022, j’ai interrogé le ministre de l’éducation nationale lors de la séance des questions orales sans débat à l’Assemblé, sur la situation assez « chaotique » résultant de l’application des protocoles sanitaires dans les écoles de notre département.

Plus précisément dans notre circonscription les parents rencontrent des difficultés à faire les autotests, à faire garder les enfants, à s’adapter aux exigences posées ; parallèlement il est difficile de remplacer systématiquement les enseignants ou encore  les personnels de cantine ; les élus doivent agir dans l’urgence ; de plus les communes doivent supporter les charges de repas non consommés.

De façon plus générale, un récent rapport parlementaire d’évaluation des politiques de prévention en santé publique s’alarme de la sédentarité des enfants et des problèmes d’obésité. Selon ce même rapport, la santé scolaire manque d’outils simples pour suivre la santé des élèves et dispose de peu de personnels de santé pour remplir des missions obligatoires ou, comme la pandémie l’a montré, mener des opérations de dépistage et de vaccination étendues.

J’ai donc demandé au ministre ce qu’il entendait faire pour améliorer la situation. Je considère que des mesures exceptionnelles devraient être prises pour mener des actions dépistage, de vaccination et de prévention au sein des écoles mais aussi collèges et lycées.

Il existe des expérimentations qui pourraient inspirer les actions de l’éducation nationale. Le coût supporté par tous pourrait être allégé par des actions opportunes.

Marietta KARAMANLI

1 Le texte de ma question telle qu’ayant servi de base à mon intervention

Ma question s’adresse à Monsieur le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la situation des écoles, collèges et lycées face à la pandémie et, d’une façon plus générale, sur la prise en charge de la santé des élèves et notamment dans la ville du Mans et dans la département de la SARTHE.

De nombreux enseignants, élèves et familles ont fait face depuis plusieurs mois à la pandémie en respectant consignes sanitaires et protocoles de retrait et de retour pour les enfants et les enseignants malades.

Votre ministère a annoncé des décisions visant à mieux informer les partenaires sociaux, à consolider la situation de personnels contractuels et à donner des renforts administratifs pendant la pandémie.

Un récent rapport parlementaire d’évaluation des politiques de prévention en santé publique a été discuté en janvier par notre Assemblée.

Il s’alarme de la sédentarité des enfants et des problèmes d’obésité. Selon les études du ministère de la santé il y a un effet majeur du milieu social sur cette autre pandémie.

Ce même rapport note des initiatives récentes mais limitées visant à encourager l’activité physique.

Il considère que la santé scolaire manque d’outils simples pour suivre la santé des élèves et dispose de peu de personnels de santé pour remplir des missions obligatoires ou, comme la pandémie l’a montré, mener des opérations de dépistage et de vaccination étendues

Certes le concept d’école promotrice de santé a été développé mais il gagnerait selon nos collègues à être , je cite,  « plus concret ».

Il existe bien un plan sport et santé en Pays de la Loire (2018 -2022) avec quelques orientations en direction des jeunes sans que l’on connaisse leurs effectivité.

En Sarthe le taux de pauvreté est plus élevé (13,2 %)  qu’au niveau régional (10,7 %) (données 2019).

Dans ces conditions je souhaite savoir quelles mesures le gouvernement entend prendre pour :

  • assurer la promotion de la santé à l’école et un accès aux personnels de santé des enfants les plus modestes,
  • généraliser des initiatives en faveur de la prévention et notamment de l’activité physique avec un objectif chiffré d’enfants, et d’écoles et collèges, entrant dans les dispositifs existants.

Je souhaite aussi  connaître quelle part des moyens annoncés pourront être affectés aux besoins des élèves au Mans et en Sarthe.

Je vous remercie de votre réponse que j’espère pratique.

2  Ma question et la réponse du ministre en vidéo sur le site de l’Assemblée Nationale

Source images : captures d'écrans sur la vidéo de la séance sur le site de 'Assemblée Nationale