« Policiers décédés en service, ma demande que les mesures de protection soient accordées à tous les conjoints des policiers morts en service, sans considération du type de vie en couple » par Marietta KARAMANLI

 

J’ai interrogé le ministre de l’Intérieur sur les mesures prises en faveur des conjoints des policiers décédés en service par une question écrite parue au Journal Officiel de la République le 15 septembre 2020, ma question 

Parmi ces droits figurent : – le capital décès, prestation versée aux ayants droit d’un fonctionnaire décédé ; seuls les agents titulaires de moins de 60 ans décédés sont concernés par ce versement, qu’ils soient en activité, en congé spécial, en détachement ou en disponibilité d’office ; – le bénéfice d’une pension de réversion au taux de 100 % accordée aux ayants cause de policiers tués au cours d’une opération de police.

Pourtant, les conjoints vivant en concubinage de façon stable, situation reconnue par d’autres législations et organismes publics, notamment quand tous deux participent financièrement ou matériellement et de façon stable aux charges du ménage, et ce quelles que soient les ressources financières des membres du couple, se voient refuser tout droit au capital décès et à une pension de réversion.

Je demande que les mesures de protection soient accordées à tous les conjoints des policiers morts en service, sans considération du type de vie en couple.

Le texte intégral de ma question au ministre de l’Intérieur

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur les mesures de protection des conjoints survivants de policiers décédés en service. Parmi ces droits figurent : – le capital décès, prestation versée aux ayants droit d’un fonctionnaire décédé ; seuls les agents titulaires de moins de 60 ans décédés sont concernés par ce versement, qu’ils soient en activité, en congé spécial, en détachement ou en disponibilité d’office. Les ayants droit peuvent être le conjoint survivant, le partenaire lié par un PACS depuis plus de 2 ans, les enfants légitimes, naturels, reconnus ou adoptés (de moins de 21 ans et non assujettis à l’impôt sur les revenus – IRPP) ; – le bénéfice d’une pension de réversion au taux de 100 % accordée aux ayants cause de policiers tués au cours d’une opération de police. Ce taux s’applique de plein droit au calcul de la pension de réversion du conjoint survivant d’un fonctionnaire de police cité à l’ordre de la Nation ; – par ailleurs, le conjoint, marié ou « pacsé » survivant d’un fonctionnaire des services actifs décédé dans les conditions imputables au service peut être recruté sans concours dans les services du ministère de l’intérieur. Pourtant, les conjoints vivant en concubinage de façon stable, situation reconnue par d’autres législations et organismes publics, notamment quand tous deux participent financièrement ou matériellement et de façon stable aux charges du ménage, et ce quelles que soient les ressources financières des membres du couple, se voient refuser tout droit au capital décès et à une pension de réversion. Elle lui demande s’il ne serait pas temps de consacrer des mesures de protection à tous les conjoints des policiers morts en service, sans considération du type de vie en couple.