Marietta KARAMANLI demande une évaluation des dépenses de rénovation urbaine des quartiers populaires et une analyse des résultats pour améliorer le dispositif

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Dans une question écrite parue au Journal Officiel le 21 avril 2015, j’ai interrogé le ministre chargé de la ville sur les différences très significatives d’aide en matière de rénovation des quartiers populaires, celles-ci rapportées au nombre d’habitant varient en effet de 1 920 euros à 30 000 euros sur les dix dernières années. Je lui ai demandé quels domaines étaient concernés : réhabilitation ou rénovation des logements, accessibilité et accès aux quartiers, efficacité thermique, accompagnement des personnes. Je lui ai demandé comment avaient été mesurés les résultats des actions. J’ai enfin souhaité savoir si des comparaisons avaient pu être faites avec d’autres politiques de ce type en Europe. Sa réponse devrait permettre de savoir si les différences de financement sont de nature à justifier que des financements complémentaires puissent être accordés à des villes comme la nôtre pour continuer la rénovation et améliorer l’insertion des habitants.


14ème legislature, Question N° 78369 de Mme Marietta Karamanli (Socialiste, républicain et citoyen – Sarthe )
Question écrite
Ministère interrogé > Ville, jeunesse et sports

Texte de la question

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports sur l’évaluation faite des quartiers qui ont prioritairement bénéficié des crédits de la rénovation urbaine depuis 2004.
Ce serait près de 46 milliards d’euros qui auraient été dépensés dont 11,5 milliards d’euros par l’État. Rapportés aux nombres d’habitants par zone urbaine sensible, identifiés par les revenus par habitant, des différences très significatives apparaîtraient faisant varier l’aide par habitant de 1 920 euros à 30 000 euros sur la période. Elle souhaiterait savoir si

 une telle analyse a été menée par l’État montrant quelles sont les raisons expliquant de telles différences, quels ont été les domaines concernés (réhabilitation ou rénovation des logements, accessibilité et accès aux quartiers, efficacité thermique, accompagnement des personnes qui ont été privilégiés),

 quels ont été les résultats des mesures prises en termes de valorisation du patrimoine et des équipements, de qualité de vie et de mixité sociale, d’insertion des personnes, de réussite scolaire.
Elle souhaite savoir aussi si des comparaisons ont pu être faites avec des exemples de rénovation en Europe tant en termes de montants, de répartition et de qualité des projets menés et réussis.