Marietta KARAMANLI en mission parlementaire en GRECE pour visiter les camps de réfugiés : « Organiser dignement l’accueil des réfugiés suite à la guerre ; agir solidairement avec les autorités Grecques ; développer une action commune aux frontières européennes »

Du 17 au 21 avril je me suis rendue en GRECE dans le cadre d’une mission d’information sur l’évaluation de l’efficacité des mécanismes européens pour prendre en charge des flux migratoires exceptionnels, mission dont je suis la Vice-président à l’Assemblée Nationale.
Il s’agissait de visiter des camps de réfugiés pris en charge par les autorités grecques ou tout simplement créés par les migrants à raison de la fermeture des frontières par les Etats limitrophes comme l’ancienne République de Macédoine.
Faite avec plusieurs collègues députés, nous avons pu faire un point des difficultés et enjeux de cet accueil, qui doit rester temporaire le temps que des solutions pérennes y compris en termes de relocalisation soient trouvées dans d’autres Etats y compris ceux qui refusent encore par principe d’en accueillir alors même qu’ils bénéficient d’aides de l’Union Européenne.
Parmi les constats opérés sur place, nous avons noté une intervention soutenue des organisations humanitaires, une insuffisance de coordination des intervenants en vue d’une prise en charge globale, un défaut partiel d’information des droits et procédures en faveur des réfugiés, la nécessité de moyens locaux nouveaux pour la GRECE à raison du fait que celle-ci ne peut recourir en l’état au service de nouveaux personnels pour des raisons financières.
A titre personnel je considère que plusieurs actions doivent être engagées.
Parmi les priorités, peuvent être citées :

 Aider les pays confrontés aux vagues de migrants (migrants qui ne savent pas où aller et veulent seulement un endroit sûr…)

 Aider la Grèce qui accueille de façon digne ces migrants (55 000) sans les refouler…les refuser reviendrait à les jeter à la mer…11 000 personnes sont déjà mortes noyées en méditerranée…chacun doit prendre sa part de responsabilités.

 Aider la Grèce par des moyens humains à assurer l’examen des demandes d’asile dans le pays ou à relocaliser. Ne pas oublier que les créanciers de l’Etat grec demandent des économies supplémentaires et de ne pas embaucher ; or pour traiter les dossiers et assurer le suivi des réfugiés du personnel qualifié est nécessaire.

 Faire que les pays de l’Europe qui acceptent la solidarité (les fonds de l’UE) européenne acceptent aussi de prendre leur part à la relocalisation dont d’accueillir des réfugiés politiques…je pense aux Etats comme la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, et la Slovaquie.

 Installer des hot spots, centres de régulation des migrants et de vérification des identités, hors de l’UE …je l’ai suggéré y compris à Angela MERKEL

 Organiser un corps de garde côte européen, ce dispositif fera l’objet d’une résolution de l’Assemblée à mon initiative.
Sur ces points, je continue un travail entrepris depuis de nombreux mois, il convient en effet d’être cohérent et persévérant. Je le serai.

Quelques photos de ma visite

A la rencontre de réfugié-s-s ayant souvent perdu leur famille, leurs biens et parfois l’espoir de retrouver une vie presque normale

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En discussion avec des responsables et intervenants dans les camps

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La presse en parle « Entretien avec Serge DANILO, Rédacteur en Chef, quotidien régional Le Maine Libre » paru le 28 avril 2016

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