Marietta KARAMANLI « Les députés socialistes ont la préoccupation d’accompagner un retour graduel à la croissance et de ne pas le contrarier par des économies inefficaces »

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Les députés socialistes ont la préoccupation d’accompagner un retour graduel de à la croissance et ne pas contrarier par des économies inefficaces celle-ci

A l’occasion de l’annonce d’un plan d’économies de 50 Milliards d’économies, les députés socialistes, groupe auquel j’appartiens à l’Assemblée Nationale se sont inquiétés des effets des mesures à prendre.
Selon moi, il ne s’agit pas de choisir entre 50 ou 35 milliards d’économies mais de savoir si les dépenses à ne pas faire ou à faire sont « efficaces » au plan de la reprise économique et du soutien aux plus modestes.
Lors des échanges, avec mes collègues précédant la phase de concertation avec le gouvernement j’ai fait plusieurs observations.
A la suite je me félicite donc du rendez-vous à Matignon ce jour pris à l’initiative du Premier ministre et du président du groupe.


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« Trois observations pour une action économique conciliant efficacité et cohésion sociale »

 Il paraît nécessaire d’affirmer notre souhait de renouer avec des politiques globales qui assurent une meilleure redistribution de la richesse en direction des populations ayant de faibles ressources (économiques, culturelles et politiques) et « embarquant » avec elles l’ensemble des populations diverses (immigrées, récentes ou moins récentes,), et dont les effets positifs pour tous seront à même de jouer favorablement pour ceux ayant le plus de difficultés sans effet stigmatisant pour elles et sans sentiment d’exclusion à « rebours » pour les autres.

 Si nous ne pouvons faire de promesses unilatérales, notre contrat ou pacte majoritaire devrait s’appuyer sur des engagements quantitatifs de l’exécutif rendant possible la comparaison de son action avec celle de l’UMP de 2002 à 2012. Par exemple comparer les 600 milliards de la dette laissée par l’UMP et ses alliés de 2007 à 2012 avec la préoccupation gouvernementale et majoritaire actuelle de ne pas laisser les dépenses nouvelles creuser un déficit que les plus modestes remboursement par l’impôt; garder un cap au service public comme facteur d’efficacité collective avec des économies de fonctionnement à la clef ; soutenir le pouvoir d’achat avec quelques mesures claires et simples.

Il faut défendre des mesures€¦de vraies mesures (pas des annonces)€¦des mesures qui s’adressent au plus grand nombre.

 Je suis favorable à un engagement clair où la nécessité d’une maîtrise des dépenses et des prélèvements fiscaux et sociaux doit être un objectif à concilier avec des dépenses économiques efficaces pour l’avenir : formation ; innovation ; protection et pour lesquelles les députés peuvent et ont des propositions.

Comme je l’indiquais « le temps des parlementaires est peut-être revenu ». Pour que cela fonctionne, il faut un sens du collectif et de la délibération collégiale.
Je ne pense pas qu’un seul homme ou femme, brillant-e ou habile puisse faire fi des contraintes et trouver seul-e les bonnes opportunités.

Je me félicite donc du rendez-vous à Matignon ce jour pris à l’initiative du Premier ministre et du président du groupe.

Marietta KARAMANLI