En décembre 2016, j’avais écrit à la ministre de la santé et à la directrice générale de l’Agence régionale de santé (des Pays de la Loire) pour lui faire part de la nécessité de faire évoluer le dispositif identifiant les zones où il y a un manque de médecins généralistes , zones qui ne sont pas que rurales mais aussi urbaines. Je leur demandais de prendre en compte les besoins du Mans et de son agglomération
Vous pouvez retrouver mon courrier à la ministre sur ce site en cliquant
https://mariettakaramanli.fr/interventions/sante/article/marietta-karamanli-acces-aux-soins
En novembre 2017 j’ai décidé de réitérer mes demandes et d’attirer l’attention de la nouvelle ministre sur ce sujet en demandant que soient pris en compte les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Une telle prise en compte permettra que soient allouées les aides prévues dans le cadre de la convention médicale conclue entre l’Assurance-maladie et les organisations représentatives des médecins et celles pouvant être apportées par les collectivités territoriales sur ces zones considérées comme prioritaires en termes de besoins.
Vous retrouverez mon courrier à la suite
Cela fait déjà plusieurs années que j’interviens dans le sens d’une meilleure installation, répartition de l’offre de soins de proximité et d’accès aux soins pour tous
Dès 2009 j’avais fait des propositions
Marietta KARAMANLI « Des propositions pour lutter contre la désertification médicale de certaines zones rurales », cliquer, à la suite, sur https://mariettakaramanli.fr/interventions/sante/article/marietta-karamanli-des
En 2012 j’avais posé une question écrite renouvelant mes propositions sur le sujet et les complétant. Marietta KARAMANLI renouvelle ses propositions en vue de lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain, cliquer, à la suite, sur
https://mariettakaramanli.fr/interventions/sante/article/marietta-karamanli-renouvelle-ses
Je suggérais que la formation médicale et l’installation des jeunes médecins soient adaptées aux besoins en prenant en compte les évolutions.
Je notais que « les internes souhaitent à une large majorité s’installer en priorité soit dans leur région d’origine, soit dans celle de leur faculté d’origine, soit dans celle de leur faculté d’accueil,…une corrélation positive entre les étudiants venant d’universités situées en régions de basse densité médicale, et ayant fait des stages chez des médecins généralistes avec le choix de la médecine générale,….qu’un exercice pour partie salarié, avec un équilibre pluridisciplinaire permettant de rompre l’isolement du médecin peut être recherché. » Je suggérais aussi une réforme de l’accès au premier cycle de médecine en tant qu’elle permettrait de rendre plus juste l’accès aux études médicales entre candidats venant de différents milieux socio-professionnels et renouvelant de la sorte l’accès à la profession pourrait rendre plus évident le choix de la médecine générale hors le seul milieu urbain.
En 2016 l’année passée j’ai organisé une réunion publique sur ce thème « Une rencontre pour débattre de l’offre médicale et des mesures à prendre pour améliorer l’accès aux médecins au MANS et en SARTHE » par Marietta KARAMANLI, pour en retrouver les thèmes, cliquer à la suite https://mariettakaramanli.fr/marietta-karamanli/echos-de-la-circonscription/article/une-rencontre-pour-debattre-de-l
Une réforme de la dernière partie des études médicales (l’internat), décidée en 2016, entre actuellement en vigueur.
De plus des réformes dans la suite de la Grande conférence de santé (de février 2016) doivent être engagées pour améliorer, non seulement la situation de la médecine générale et sa présence dans les zones déficitaires mais aussi celle de certaines spécialités (par exemple et sans les citer toutesn l’ophtalmologie,…).
Déterminée, à accompagner les professionnels de santé en particulier les médecins présents, les acteurs de soins et de santé, les organisations et les jeunes médecins qui s’installent ou souhaitent le faire, j’entends proposer, recommander et agir en direction des pouvoirs publics pour que l’accès aux soins ne soit pas un problème mais une opportunité de « bien ou mieux aller », y compris pour faire progresser la prévention et les conseils aux usagers et patients et évidemment l’accès en temps voulu aux soins adaptés.
Marietta KARAMANLI
Ma lettre à la Ministre des Solidarités et de la Santé
Madame Agnès BUZYN
Ministre
Ministère des Solidarités et de la Santé
14 avenue Duquesne
75350 PARIS SP 07
Madame la Ministre,
je me permets d’attirer votre attention sur la détermination des zones bénéficiant des aides conventionnelles à l’installation des médecins dans le département de la Sarthe et plus précisément sur l’agglomération mancelle.
En effet, l’indicateur d’Accessibilité Potentielle Localisée (APL), choisi pour mesurer l’adéquation spatiale entre l’offre et la demande de soins de premier recours à un échelon géographique fin, prend notamment en compte la distance d’accès à un médecin, critère qui, en zone urbaine, ne semble pas aussi pertinent qu’il peut l’être en campagne.
En effet, le terme « déserts médicaux » est régulièrement employé concernant la situation difficile et inquiétante de l’accès aux soins dans nos campagnes, force est de constater que cette « tension » est également présente en zone urbaine et interroge très fortement nos concitoyens et les autres professionnels de santé.
Certaines données faisaient état fin 2016 de 115 médecins généralistes exerçant au Mans et du départ de près de 30 % des médecins installés dans les toutes prochaines années.
Si la problématique englobe l’ensemble du département de la Sarthe, je constate qu’en zone urbaine les zones particulièrement touchées par l’absence de renouvellement de l’offre de soins via l’installation de professionnels de santé, sont les Quartiers Prioritaires des politiques de la Ville (QPV) et leur périphérie.
A ce titre, par courrier daté du 14 décembre 2016, j’avais attiré l’attention de Madame COURREGES, Directrice de l’ARS Pays de la Loire à cette date, concernant la situation de la ville du Mans. J’avais notamment sollicité la révision du zonage afin que l’agglomération mancelle soit classée en zone fragile et que les professionnels de santé puissent bénéficier des aides conventionnelles au maintien et à l’installation des professionnels de santé octroyées par l’Assurance Maladie et des éventuelles aides des collectivités territoriales
Une réponse m’indiquant que le zonage actuel était arrêté jusqu’au 31 décembre 2017 m’avait été adressée le 24 janvier 2017.
Un décret et un nouvel arrêté devaient être pris afin de définir les nouvelles règles d’élaboration du prochain zonage qui s’appliquerait au 1er janvier 2018.
Cependant, il semblerait que ce nouveau zonage exclut à nouveau les QPV, alors que leur classement en zone fragile aurait été proposé par la délégation territoriale de l’ARS de la Sarthe.
Ce classement est crucial pour attirer de nouveaux professionnels de santé dans ces zones souvent délaissées, plusieurs projets relatifs à l’installation de médecins sont d’ailleurs en attente de concrétisation faute de candidatures suffisantes.
Au regard de ces éléments de la situation, je souhaiterais qu’il vous soit possible de procéder au réexamen du prochain zonage afin d’y inclure les QPV de l’agglomération mancelle.
Vous remerciant par avance de l’attention bienveillante que vous voudrez bien donner à ma demande et à celle de nombreux administrés et professionnels inquiets,
Je vous prie de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de mes salutations les meilleures.