Marietta KARAMANLI suggère au ministre des actions en vue d’améliorer l’emploi des personnes handicapées

120px-AVGLikeIcon-svg.png

120px-AVGLikeIcon-svg.png

Dans une question écrite au ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique parue au journal officiel le 21 septembre je m’inquiète de la situation de l’emploi des personnes handicapées. Les estimations statistiques faisaient état d’un taux de chômage double pour celles-ci (17% contre 8 % pour l’ensemble de la population). En période de crise économique, la situation est encore plus difficile. Pour y faire face et apporter des solutions concrètes, je suggère au ministre que des négociations au niveau des bassins d’emplois soient mises en Å“uvre permettant notamment d’aller au-delà des obligations légales, de donner priorité à la formation en tenant compte des besoins des entreprises, enfin de développer une culture de partenariat social autour du handicap. Je lui demande quelles mesures sont d’ores et déjà prévues pour l’ensemble des personnes présentant une incapacité permanente et qui pourraient leur bénéficier leur permettant ainsi de s’insérer plus aisément dans la vie professionnelle.


Le texte intégral de ma question écrite

Question publiée au JO le : 21/09/2010 page : 10200

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur l’accompagnement des personnes handicapées quel que soit leur taux d’incapacité (inférieur, égal ou supérieur à 80 %). En 2009, le taux de chômage des travailleurs handicapés au sens où leur est applicable l’obligation d’emploi par les entreprises et la fonction publique s’élevait à 17 % contre 8 % en moyenne pour l’ensemble de la population en âge de travailler (15-64 ans). Par ailleurs, ceux qui occupent un travail sont le plus souvent employés dans les secteurs peu qualifiés. 80 % des travailleurs handicapés reconnus par la Cotorep sont soit ouvriers, soit employés, contre 57 % de l’ensemble des actifs, 3 % seulement sont cadres contre 11 % des actifs. Ces écarts se vérifient certainement, en tout ou partie, pour l’ensemble des personnes ayant une inaptitude permanente au travail. En période de chômage, le fossé entre ceux qui sont « employables » et ceux qui ne présentent pas tous les critères de « l’employabilité » est susceptible de se creuser. Dans ce domaine, il convient donc d’encourager, au niveau des bassins d’emplois, des démarches de négociations collectives ayant vocation à traiter ces questions. De telles négociations permettraient d’aller au-delà des obligations légales, de donner priorité à la formation en tenant compte des besoins des entreprises, enfin de développer une culture de partenariat social autour du handicap. Elle souhaite savoir quelles mesures de ce type sont d’ores et déjà prévues pour l’ensemble des personnes présentant une incapacité permanente et qui pourraient leur bénéficier leur permettant ainsi de s’insérer plus aisément dans la vie professionnelle.