Collège Val d’Huisne détruit par le feu, Marietta KARAMANLI a manifesté sa solidarité avec l’équipe du collège, les élèves et leurs familles…elle a interrogé à l’Assemblée Nationale le Ministre de l’Education en appelant à la solidarité nationale et au soutien de l’Etat dans ce quartier

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Hier 19 octobre 2010 le collège Val d’Huisne situé dans la quartier des Sablons a été ravagé par les flammes. L’incendie est vraisemblablement d’origine criminelle. Dès que l’information m’a été communiquée, je me suis rendue sur les lieux et ai rencontré sur place le matin l’ensemble des enseignants et des personnels que je connais bien ayant été moi-même enseignante de Lettres dans cet établissement plusieurs années. J’ai vu aussi les enfants et ai pu discuter avec des habitants. La tristesse dominait, les interrogations étaient nombreuses. J’ai bien évidemment travaillé avec les autres élus présents et l’Inspecteur d’Académie. Le Ministre de l’Education Nationale Luc CHATEL est venu. Je lui ai fait part de mon souhait que les élèves puissent rester ensemble, que l’équipe pédagogique soit confortée et que l’accueil et la poursuite des cours s’organisent le mieux possible. Je souhaite que cet établissement dont on évoquait la disparition et la fusion avec un autre collège soit reconstruit au plus vite. L’après-midi même je me suis rendue à Paris où j’ai posé une question d’actualité au Gouvernement en appelant à la solidarité nationale et en rappelant ces demandes de avec pour objectif que cet établissement soit reconstruit ! Fidèle à ce quartier, à ses habitants, aux élèves, je suis et resterai à leurs côtés tout au long de cette épreuve.
Marietta KARAMANLI


Le texte de ma question d’actualité au Ministre de l’Education Nationale le 19 octobre à l’Assemblée Nationale

Monsieur le Ministre, Mes Chers Collègues,

Cette nuit, le collège Val d’Huisne situé dans le quartier des Sablons au Mans dans ma circonscription a été ravagé par un incendie.

Il est honteux de pratiquer l’amalgame avec ceux qui manifestent.

Les premiers constats laissent à penser qu’il s’agit d’un acte criminel qui comme tel sera poursuivi et dont les auteurs seront condamnés.

Rien d’autre ne peut en l’état être dit sur les circonstances de ce drame matériel qui heureusement a épargné les nombreux habitants du quartier.

Ce collège appartient à ce qu’on nomme une zone d’éducation prioritaire et fait partie des collèges bénéficiant d’aides pour assurer plus de réussite aux élèves des quartiers populaires.
Ce collège, comme beaucoup d’autres, a besoin d’un engagement fort de la Nation pour continuer à accueillir au sein de la ville et du quartier ses 250 élèves.
L’engagement de l’équipe enseignante que je connais bien car j’ai été professeur à leur côtés, est fort.

L’amélioration des résultats des élèves est le résultat d’une bonne coordination entre écoles et collège.
Il est aussi le résultat d’une personnalisation de l’accompagnement que permet un établissement de proximité et de taille humaine.


Je souhaite Monsieur le Ministre que cet incendie ne soit pas le moment de la fin du collège mais le point de départ de sa renaissance.

Cet établissement était présenté il y a quelques mois étant en sursis et pouvant peut-être fusionner.
Nous devons aujourd’hui maintenir les élèves ensemble, conforter l’équipe pédagogique, commencer sa reconstruction là où il doit être c’est-à-dire près des élèves et de leurs familles.

Je souhaite que l’Etat y participe activement.
Malgré les tensions et les difficultés, l’Education Nationale n’a pas le droit de déserter les quartiers difficiles. Au contraire, elle doit y amplifier son action. Je souhaite, Monsieur le Ministre, la confirmation de l’engagement de l’Etat à ces fins.