Droits des femmes, « c’est bien de le dire, c’est mieux de le faire » par Marietta KARAMANLI

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Les sujets où les droits des femmes ne sont pas réellement équivalents à ceux des hommes sont nombreux :

 droits à l’emploi, (accès à l’emploi, conditions de travail, possibilités de formation, salaire égal pour durée égale, possibilités d’avancement€¦),

 en matière de retraite,

 dans le domaine des droits politiques,

 dans l’éducation et la représentation donnée par les médias€¦
1) Les lois existent. Elles sont perfectibles€¦mais il reste que souvent la loi, elle-même, ne recherche pas volontairement à promouvoir les droits des femmes et que la réalité est en retrait du droit. Ainsi la création des conseillers territoriaux (remplaçants les conseillers régionaux et cantonaux) par la loi du aura des conséquences curieuses : l’application du scrutin uninominal fera reculer la parité dans les conseils régionaux. Aujourd’hui, 48 % des élus régionaux sont des femmes ; elles seraient 20 % avec l’application de la réforme. En 2014, si la loi est appliquée telle quelle on comptera 3 471 élus territoriaux dont 2 776 seront des hommes. En faisant progresser le pourcentage d’élues femmes de 10 % par élection, il faudra alors soixante ans pour parvenir à la parité avec 1 800 femmes élues ! Je crains qu’en 2074, beaucoup d’entre nous ne soient plus là pour voir advenir ce jour !
2) De plus les pratiques dans les organisations qu’elles soient publiques ou privées parlent davantage de promouvoir l’égalité à venir qu’à la faire au quotidien. Souvent la maternité et la plus grande implication des femmes dans la vie domestique et familiale « handicapent », en quelque sorte, l’accès au travail et aux responsabilités. Il faut donc encourager les dispositifs qui aident les pères à s’impliquer davantage dans les temps partagés en direction des enfants (réforme du congé de paternité, droit individuel à la parentalit逦) ce qui rapprochera les comportements et amènera les organisations à traiter à égalité femmes et hommes.
Enfin il faut que la politique elle-même change. De nombreuses femmes sont engagées dans les associations et les syndicats. Les partis doivent encourager les femmes à y avoir toutes leurs places. Ils doivent faciliter la participation des femmes aux réunions par une organisation appropriée et changer la façon dont la parole est accaparée par « quelques » hommes.
J’invite celles et ceux qui le souhaitent à venir discuter de l’égalité, notamment au travail, vue par les jeunes (femmes et hommes) en présence d’élues et de responsables associatifs autour d’un verre samedi 10 mars prochain à 11 h 30 à ma permanence 39, rue Evrard au Mans.

Marietta KARAMANLI


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