« La GRECE face à la crise » par Marietta KARAMANLI, vice-présidente du groupe d’amitié France-Grèce à l’Assemblée Nationale

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J’ai été invitée, par la Maison de l’Europe au MANS, a donner lundi 14 juin dernier une conférence sur les problèmes actuels que connait la Grèce.
Interrogée par de nombreux Sarthois sur ce qui se passe dans mon pays d’origine, j’ai estimé utile de rendre disponible le texte de mon intervention.
Selon moi la crise que connaît la GRECE résulte de trois facteurs : un Etat qui coûte cher au regard des services rendus aux citoyens, un Etat dépendant économiquement de l’extérieur et mis sous la pression des marchés financiers, une Europe peu réactive. Selon le professeur GALBRAITH la première fonction des mesures d’austérité attendues des marchés a été de voir si l’Europe résisterait.
Comme je l’indique dans mon propos, si l’histoire a pesé de tout son poids sur la façon dont l’Etat s’est constitué, et si les habitudes sociales, notamment le clientélisme et la place de l’Eglise font sentir leurs effets, les relations entre l’Etat et la société ont bel et bien changé.
Ces dernières années de nombreuses réformes budgétaires et administratives ont été initiées ; elles n’ont pas toutes réussi. Plus fondamentalement la convergence des économies et des modes de vie, l’acceptation d’une spécialisation des organisations sociales par fonction et la prise de conscience selon laquelle être un petit pays est un atout et pas un handicap sont à l’Å“uvre dans la société grecque apportant une modification de perspectives utile à une transformation plus juste et plus efficace de l’Etat.


Retrouvez le texte de mon intervention sur « La GRECE face à la crise » en le téléchargeant ici.