La lettre n°9 de Marietta Karamanli

Tous les ans, à la fin de la session parlementaire, Marietta Karamanli vous informe de l’activité parlementaire, de ses propositions, les dossiers qu’elle a animé et des perspectives.


Madame, Monsieur,

L’action publique actuelle dépend pour une large part de décisions prises par d’autres et avant.

Je donne souvent cet exemple : depuis 2012, la France doit gérer une dette qui s’est accrue de 900 milliards d’euros entre 2002 et 2012. Il faut donc la diminuer et surtout en limiter l’augmentation. C’est un impératif pour moins dépendre des marchés qui prêtent l’argent.

Parallèlement, dans un contexte où la croissance est faible en Europe et où il faudrait relancer l’investissement pour préparer l’avenir, la France peut vouloir agir seule mais seule la décision à plusieurs est efficace. Il faut donc convaincre les autres États qui n’ont pas forcément les mêmes priorités.

Me concernant, j’ai fait des propositions pour que le parlement français soit mieux associé et entendu au niveau européen. Je propose entre autres la création d’une assemblée de la zone Euro (avec les parlementaires nationaux) qui fixerait des priorités (y compris en termes de déficit et d’endettement) et laisserait aux États la capacité de définir leurs orientations dans ce cadre.
Parallèlement dans un environnement complexe, lié à un grand nombre d’acteurs, les décisions prises « en haut », comme on dit, dépendent pour leur réussite de leur « acceptabilité » par ceux qui vont les appliquer : compréhension et appropriation de celles-ci sont donc des facteurs déterminants. Il faut ainsi concevoir de façon large mais agir de façon concrète et particulière.

C’est à quoi je m’emploie dans l’exercice de mes mandats d’élue nationale et locale.

L’ensemble de ces éléments constituent certes des contraintes mais sont aussi des opportunités pour mieux gérer, passer des compromis efficaces et mieux associer les citoyens.

Concrètement je m’y emploie et cette lettre d’information en rend compte.

Les progrès viennent à force de ténacité, de cohérence et de proposition. À vos côtés, j’y travaille.
Lettre N°9 de Marietta Karamanli