« L’accueil des enfants handicapés à l’école maternelle, une priorité à défendre en Sarthe comme ailleurs » par Marietta KARAMANLI

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Informée à la fin du mois de mai dernier de la décision de l’Inspecteur d’Académie de fermer la classe dite « Trottinette » de l’école publique Henri Wallon, qui accueille des enfants handicapés et en âge d’aller à l’école maternelle, afin d’y d’être pris en charge de façon adaptée et d’y réaliser des progrès significatifs, je suis intervenue auprès de ce dernier pour lui demander de réexaminer sa décision.
J’étais aux côtés des familles et personnels éducatifs lors de leur manifestation contre cette fermeture.
L’Inspecteur d’Académie a finalement revu sa décision dans un sens conforme à l’intérêt des enfants et des familles.
Je ne peux que me féliciter de la mobilisation réussie et de l’évolution positive de ce dossier.


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Extrait de mon courrier à Monsieur l’Inspecteur d’Académie de la Sarthe

 » Monsieur l’Inspecteur?

Faisant suite à notre échange du 27 mai dernier, je me permets d’attirer votre attention sur la situation de la classe dite « Trottinette » de l’école Henri Wallon au Mans.

Vous avez pris la décision de fermer cette classe et plus précisément de ne plus y affecter d’enseignant et d’auxiliaire de vie scolaire.

Cette classe donnait la possibilité depuis 2004 à des familles du département de voir leur enfant, handicapé et en âge d’aller à l’école maternelle, d’être pris en charge de façon adaptée et d’y réaliser des progrès significatifs.

Vous faites valoir que la loi du 11 février 2005 affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté et qu’elle permet d’accueillir les enfants dans l’école maternelle la plus proche. Vous promettez un examen au cas par cas des situations.
Vous n’ignorez pas cependant que si le principe en est posé, souvent c’est l’école qui détermine si elle peut de façon matérielle et pédagogique recevoir l’enfant.

Je vous ai d’ailleurs soumis la situation de familles connaissant des difficultés à voir leur enfant ainsi scolarisé.
Par ailleurs cette classe constituait un complément nécessaire à une prise en charge de principe.

Ces circonstances m’amènent à vous demander de réexaminer avec attention la demande du maintien de la dite classe.

Je vous serais reconnaissante de bien vouloir me faire part du bilan quantitatif et qualitatif au vu duquel vous avez pris votre décision et de m’indiquer quelles mesures pourraient être prises allant dans le sens de la demande de l’école, de l’équipe pédagogique, des familles et des élus.

Marietta KARAMANLI