Les rendez-vous parlementaires de Marietta KARAMANLI : l’école publique, patrimoine de ceux qui n’en ont pas, doit être défendue et promue.

Sandrine Mazetier rencontre parlementaire sur l'éducation

Sandrine MAZETIER, Députée Socialiste de Paris, Vice-Présidente du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l’Assemblée Nationale était l’invitée mercredi 26 novembre 2008 de Marietta KARAMANLI dans le cadre de rendez-vous sur l’actualité parlementaire et les grands thèmes politiques. Elle a défendu l’idée que l’école publique était le patrimoine de ceux qui n’en ont pas et devait être défendue et promue. Retrouvez ici le propos introductif de Marietta KARAMANLI.


Sandrine MAZETIER, Députée Socialiste de Paris, Vice-Présidente du Groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l’Assemblée Nationale était l’invitée mercredi 26 novembre 2008 de Marietta KARAMANLI dans le cadre de rendez-vous sur l’actualité parlementaire et les grands thèmes politiques.

Le thème de cette rencontre était sur « Pourquoi et comment préserver l’école publique ? ».

C’est devant une soixantaine de personnes très intéressées que la députée de PARIS a évoqué les conséquences de la politique gouvernementale sur l’école, les enfants et les enseignants.

C’est sur l’école publique que le Gouvernement économise l’argent qu’il donne aux plus riches sans retour pour la collectivité.

L’enjeu est pourtant la transmission des connaissances et la construction des citoyens.

Pour elle, comme pour Marietta KARAMANLI, l’école est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, nous sommes tous invités à la défendre.

Sandrine Mazetier rencontre parlementaire sur l'éducation

En introduction, Marietta KARAMANLI avait insisté sur les enjeux politiques, économiques et sociaux de cette nécessaire défense.

Voici son propos :

Sandrine MAZETIER est députée de Paris et Vice-Présidente du Groupe Socialiste chargée de l’enseignement scolaire. Elle va nous parler cet après-midi de « Pourquoi et comment préserver l’école publique ? ».

Depuis maintenant un an et demi nous assistons à une vaste offensive contre l’école publique et le service public de l’éducation.

De façon très idéologique, le Président SARKOZY fait de l’école publique la variable d’ajustement de ses budgets 2008 et 2009.

Comme je l’ai dit à l’occasion d’une question au gouvernement alors que l’école publique devrait être une ambition et un investissement, elle est devenue une variable d’ajustement de la politique budgétaire du Gouvernement.

En 2009 13 500 emplois vont disparaître s’ajoutant aux 11 000 suppressions de l’année passée.

Mais au-delà des chiffres, c’est une vision de l’avenir qui est en jeu.
Je ferai deux observations dans ce sens avant de laisser la parole à Sandrine.

Première remarque

L’école c’est à la fois l’enjeu de la transmission des connaissances mais plus que cela !

C’est en effet aussi l’enjeu de la construction des individus et de la citoyenneté dans une société où les mécanismes sociaux ont profondément changé en quelques dizaines d’années.

C’est enfin l’enjeu de la lutte contre les inégalités (90 % des enfants de cadres ont le baccalauréat contre seulement la moitié d’enfants d’ouvriers). Alors même que certains prônent une sélection renforcée notamment au collège, des études internationales montrent que les pays ayant opté pour « la même école pour tous le plus longtemps » ont de meilleurs résultats pour tous .

Ma deuxième remarque est relative au coût de l’école publique.

Certes l’école a un coût mais sans commune mesure avec celui économique et social de l’ignorance et de l’échec scolaire.
Aux Etats-Unis plusieurs universités ont tenté de mesurer ce coût l’estimant à des centaines de milliards de dollars pour ce seul pays.
Si on veut donc parler coût mettons alors les choses en perspective !

Car l’éducation publique est, avant toute autre chose, un investissement humain, social et économique qu’il faut soutenir et développer!

Marietta KARAMANLI