Marietta KARAMANLI, classée 1ere députée de la Sarthe par le site Infoscoms, « Ce classement a une signification€¦les interventions comptées retracent bien une partie de mon engagement »

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Un classement des députés Français établi par le journaliste Vincent NOUZILLE et la rédaction du site les infoscom à partir du nombre d’interventions en séance publique et en commissions a classé Marietta KARAMANLI comme la députée sarthoise la plus active sur les cinq députés du département et l’a mise au 77ème rang sur 577 députés c’est-à-dire parmi les plus productives du pays.

Le classement a été établi à l’envers c’est-à-dire en partant des moins actifs vers les plus actifs, Marietta KARAMANLI apparaissant alors au 501ème rang soit dans la partie du classement de ceux qui en font le plus.

En savoir plus : copier et cliquer sur le lien http://lesinfos.com/2009/04/16/exclusifdeputes-fantomes-voici-la-liste-nominative/

Parallèlement un autre classement a été établi à partir du nombre de questions écrites posées. Elle arrive alors à la 52ème place là encore parmi ceux qui ont le plus interrogé le Gouvernement.
En savoir plus : copier et cliquer sur le lien http://lesinfos.com/2009/04/24/exclusif-le-classement-des-deputes-par-nombre-de-questions/


Marietta KARAMANLI précise son point de vue sur ce classement.

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Que penser de ce rang?

Tout d’abord, je souhaite dire ma satisfaction d’être bien classée même si on ne peut réduire l’activité parlementaire et législative à un tel classement.
Il donne à voir à un moment donné une partie de l’activité qui a pu déboucher sur des «travaux» qui sont comptés statistiquement.
J’avais pris l’engagement au moment des élections de juin 2007 de représenter les Sarthois et les Manceaux de façon efficace et de les défendre.
A sa façon les interventions faites retracent bien une partie de cet engagement.

Que penser du classement lui-même?

Les avantages

D’une part, il a le mérite d’exister et d’être basé sur des statistiques incontestables car issues de l’activité législative ou de contrôle même.
Il faut néanmoins avoir à l’esprit qu’il ne donne à voir qu’une photographie à un instant donné : au 15 avril j’avais posé 179 questions et au 1er mai j’en avais déjà posé 192 !
De la même façon à cette même date, je ne comptais plus 69 interventions mais 72 !

D’autre part, ces données sont comparables pour tous !

Enfin si l’influence ne se juge pas à la présence, elle régresse en cas d’absence ou d’abstention à intervenir.

Au final, ce rang et ce classement ont bien une signification mais celle-ci doit être accompagnée d’un commentaire qualitatif.

Les limites

D’un côté, une partie de l’activité faite à l’Assemblée Nationale ou pour le compte de celle-ci n’est pas prise en compte :
Ainsi je suis représentante de l’Assemblée Nationale à l’Assemblée Parlementaire du conseil de l’Europe (qui n’est pas le parlement européen !) ; j’y suis membre de la commission des questions sociales, de la santé et de la famille. J’irai prochainement à Londres afin de rapporter devant cette commission. Ces travaux bien réels et surtout très utiles ne sont malheureusement pas pris en compte.

D’un autre côté, tous les travaux faits ne sont pas équivalents.
Je dis souvent « Un n’est pas égal à un. » Ainsi vice-présidente du groupe socialiste chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche, je participe depuis plusieurs semaines avec quelques collègues à l’élaboration d’une proposition de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche qui nécessite de multiples auditions, des travaux collégiaux, une analyse des textes existants, un examen des dispositions souhaitables et possibles et une évaluation des moyens budgétaires nécessaires€¦tout cela prend beaucoup du temps mais in fine l’examen en commission ou en séance ne débouchera pas sur une multiplication des interventions.

Un classement favorable ?

Toute chose est perfectible.
Je suis contente d’avoir pu concilier activité législative et travail fait chaque jour sur la circonscription ou le département.

Je reçois de nombreuses demandes de rendez-vous ou d’interventions qui ne concernent pas seulement la 2ème circonscription mais l’ensemble du Département : étant la seule députée socialiste et de gauche et la seule parlementaire d’opposition (sur huit députés et sénateurs), cette situation amène bon nombre de personnes à s’adresser à moi !

Par ailleurs, mon travail dépend aussi de celui de mes collaborateurs, des personnes qualifiées sur des sujets techniques sollicitées qui veulent bien me donner un avis et de tous ceux qui relaient au quotidien mes initiatives et travaux !