Le 9 février 2024 j’ai rencontré Mme L’inspectrice directrice départementale des services de l’éducation nationale (DSDEN) de la Sarthe à propos de la fermeture historique de 50 classes dans notre département (contre 7 ouvertures) dans le 1er degré ( école maternelles et primaires) à la prochaine rentrée 2024.
J’ai défendu les classes menacées de fermeture en général et celles en particulier de notre circonscription.
Certes il y a une baisse démographique cumulée importante (perte d’élèves) mais il y a aussi l’opportunité d’utiliser les moyens pour mieux suivre et encadrer les élèves dans plusieurs territoires,
-vulnérables car éloignés,
– accueillant des familles d’origine socio professionnelle modeste (on peut mesurer cette situation par un indice dit de positionnement social (IPS) ),
– scolarisant des enfants aux parcours individuels difficiles,
-ou encore ayant des difficultés d’apprentissage.
Alors que l’IPS moyen dans la Sarthe est de 100, des classes sont fermées alors même que leur indice est de 70.
Le maintien des ressources en enseignants est indispensable à de nombreux enfants que ce soit en ville ou en milieu rural.
Je note aussi que l’analyse fine des redécoupages de la carte scolaire est indispensable pour ne pas fragiliser en amont certaines écoles qui ont moins d’élèves et pour lesquelles l’application mécanique d’une moyenne d’enfants par classe plus faible amène le ministère à diminuer les moyens dans l’école. En tout état de cause, chaque suppression conduit à remonter le nombre moyen d’élèves par classe.
J’ai défendu et défendrai le service public assurant égalité d’accès aux savoirs, apprentissage de la laïcité et qui offre l’opportunité d’une mixité sociale et humaine.
J’entends poursuivre mes initiatives auprès de Mme la directrice départementale, de la rectrice et de la nouvelle ministre à qui je vais écrire.
Marietta KARAMANLI
