Marietta KARAMANLI « Ma demande de mesures pour faciliter au quotidien le transport des personnes en situation d’insertion professionnelle »

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Dans une question écrite parue au Journal Officiel (JO) le 4 septembre dernier, j’ai sollicité le ministre chargé des transports sur des mesures d’aide à la mobilité des personnes en situation d’insertion professionnelle.
Bon nombre de demandeurs d’emploi, de salariés précaires, de jeunes en formation ou d’ habitants de quartiers populaires ne peuvent se déplacer facilement ce qui est un frein à l’embauche ou à la formation.
Des initiatives existent et ont été prises qui consistent notamment à prêter des véhicules automobiles ou deux roues ou à faire réaliser des réparations à un coût préférentiel.
De façon à ce que l’ensemble des personnes connaissant ces difficultés puissent être aidées, j’ai demandé au ministre d’étudier que de tels services puissent être proposés dans tous les départements en partenariat avec les associations et entreprises qui les proposent déjà.
Aider les personnes à trouver de l’emploi ou à le garder c’est aider, certes modestement, l’économie de notre pays, c’est surtout aider significativement ceux qui en ont le plus besoin.
Marietta KARAMANLI


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Question écrite n° 3599 publiée le 04 septembre 2012
emploi – politique de l’emploi – demandeurs d’emploi. aides au transport

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche, sur l’aide à la mobilité des personnes en situation d’insertion professionnelle demandeurs d’emploi, salariés précaires, jeunes en formation ou habitants de quartiers populaires.

Selon plusieurs enquêtes, le fait de ne pas pouvoir se déplacer faute d’un permis de conduire, d’un véhicule ou de transports collectifs adaptés constitue la troisième cause de non embauche.

Des associations, des collectivités locales, des fondations privées ou encore des entreprises ont mis en place, avec l’aide de crédits européens, des services de formation, de prêt de véhicules (deux ou quatre roues), des services de réparation à tarif préférentiel ou de perfectionnement à la sécurité routière, autant de services que des personnes aux revenus modestes ne peuvent habituellement se permettre et sans lesquels, la recherche d’emplois, la poursuite de formations ou le maintien d’une activité salariée, en cas de panne pour ne prendre que cet exemple, ne sont pas possibles.

Elle souhaite savoir si l’État entend initier et encourager le développement de tels services dans tous les départements de France de façon à assurer l’égalité de tous dans l’exercice du droit à l’emploi et l’accès à la mobilité. Elle suggère qu’il prenne l’initiative de mobiliser l’ensemble des partenaires afin de proposer à tous dans tous les départements et grandes agglomérations un service personnalisé d’aide à la mobilité.