Marietta KARAMANLI plaide auprès du Ministre de l’Intérieur pour des réponses rapides afin d’éviter que certaines formes de violences ne s’enracinent dans les villes

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Dans une question parue au Journal Officiel du 11 septembre 2012, j’ai interrogé le ministre de l’Intérieur sur la création des zones de sécurité prioritaires et les critères utilisés pour déterminer les diverses formes de violences enracinées que les forces de police doivent y combattre
J’ai demandé des précisions et fait valoir que des phénomènes de violence par exemple fondés sur le vol ( avec violence) pouvaient s’enraciner très rapidement en donnant des moyens à des bandes organisées. Les statistiques ne peuvent en rendre compte sur la durée. Il convient néanmoins de s’en préoccuper au plus tôt pour éviter tout développement de la délinquance. J’ai demandé que des moyens y soient affectés en priorité.
Je ne manquerai pas de relancer le ministre sur cette question importante afin que la police d’Etat soit présente et agisse efficacement dans nos villes et quartiers sans attendre que la violence ne s’y installe durablement.


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Question N° : 4267 de Mme Marietta Karamanli ( Socialiste, républicain et citoyen – Sarthe )
Ministère interrogé > Intérieur
zones de sécurité prioritaires. création
Question publiée au JO le : 11/09/2012 page : 4979

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur l’instauration de zones de sécurité prioritaires.
Selon les informations données par le Gouvernement, ces zones ont été « prédéfinies, au niveau central, en fonction de critères objectifs de gravité » et « correspondent à des territoires ciblés dans lesquels des actes de délinquance ou d’incivilités sont structurellement enracinés ».
Les quinze premières zones ont été définies.
D’autres devraient être fixées.
Enfin, les préfets pourront prendre l’initiative de nouvelles zones.
La circulaire du 30 juillet 2012 précise que la nouvelle politique de sécurité est résolument tournée vers les territoires et leurs habitants. Les objectifs poursuivis sont ciblés. La circulaire cite notamment l’économie souterraine, les trafics de stupéfiants et d’armes, les violences acquisitives, les cambriolages, les regroupements dans les parties communes d’habitation, les nuisances de voie publique.
Elle souhaite connaître les critères sur lesquels la définition des zones à venir s’appuiera.
Concernant la délinquance, celle-ci bien que récente peut devenir assez vite récurrente sans que les statistiques annuelles n’en rendent compte. Elle pense notamment aux violences acquisitives dans certains quartiers ou centres villes. Dans ces conditions, une réponse rapide détruisant les groupes délinquants ou empêchant les bénéfices des délits de servir à constituer des ressources ou des bandes serait nécessaire tout en restant localisée et circonstanciée.
Elle lui demande les priorités et les moyens tant en termes d’organisation que de ressources affectées qu’il entend mettre en Å“uvre pour cela.