Au Mans le 21 janvier et à Bouloire le 28 janvier, Marietta KARAMANLI a présenté ses voeux 2017 et rappelé son engagement pour les Manceaux et les Sarthois

Les 21 et 28 janvier 2017 j’ai, à l’occasion deux rencontres, pu présenter mes vœux à nos concitoyens, élus, responsables de l’administration et d’associations ou groupements, et particuliers.
Au Mans plus de 700 personnes, nombreux étaient les excusés à raison de l’épidémie de grippe et du froid, sont venues partager la traditionnelle galette à la Salle Jean Moulin.
Cette rencontre s’accompagnait d’un spectacle réunissant la Chorale de la maison de retraite « Les Térébinthes » à Parigné l’Evêque, la Chorale du groupe des Aphasiques de la Sathe,  » La gamme », les collégiens du collège Costa-Gavras du Mans pour leurs courts métrages et films, et le chanteur compositeur Yvano. Que tous soient, ici, remerciés pour leurs participations et talents.
A Bouloire pas loin de 200 personnes avaient répondu à mon invitation. La rencontre avait lieu à Epidaure.
Les voeux sont toujours un moment particulier qui permet de souhaiter aux autres le meilleur pour l’année qui commence même si celle-ci reste une inconnue.
J’ai, à ces occasions, rappelé mon engagement pour les Sarthois et Manceaux, insisté sur mon attention et ma volonté à faire travailler ensemble les institutions et à aider les projets, fait part de mes interrogations sur les discours souvent très intéressés qui voudraient opposer les élus aux citoyens en insistant sur le fait que la démocratie est d’abord un processus et qu’il nous appartient de la réinventer ensemble et perpétuellement.
Je reste mobilisée par nos concitoyens, nos territoires et notre avenir.
Marietta KARAMANLI


Vœux 2017

Mesdames et Messieurs les Conseillers Départementaux,
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les Elus Municipaux,
Mesdames et Messieurs les Responsables d’Associations,
Cher-s Amis-e-s,
2017 est et sera une année « unique »…comme d’ailleurs toute les années.
C’est le moment des vœux.
Et mon premier vœu est celui que vous puissiez chacun et tous prétendre au meilleur pour vous et tous ceux que vous sont chers.
Avoir la santé et avoir une part de prospérité, ces deux souhaits ont une part individuelle et une dimension collective, la collectivité devant assurer un environnement favorable à l’une et à l’autre.
J’ai une pensée pour les très nombreuses personnes qui malades ou pensant devoir affronter les mauvaises routes, se sont excusées de ne pas être là et qui viendront peut-être la semaine prochaine ( je fais une autre rencontre à Bouloire) si leur état ou le climat le permettent.
J’ai constaté qu’un certain nombre d’éditorialistes et commentateurs à défaut de pouvoir prédire quelles orientations se réaliseraient en 2017, au vu notamment des prévisions déjouées par les votes populaires en 2016 ou les inflexions économiques soudaines, s’étaient contentés d’évoquer la récurrence de certains évènements ces mêmes années en « 7 ».
Me concernant, mon propos, aussi bref que possible, me permettra de rappeler trois choses :

  Mon ambition première est de travailler pour les Sarthois et les Manceaux ;

  Je suis attentive à faire travailler ensemble les hommes et les femmes et les institutions, parfois entre elles, et à aider les projets ;

  J’ai aussi l’ambition de défendre les valeurs de notre République, démocratique, laïque, et sociale.

Travailler pour les Sarthois et les Manceaux

D’où venons-nous ?
Où allons- nous ?
Ce sont les questions que chaque nouvelle année pose.
Il y a en une troisième, indissociable des deux précédentes et que résume bien l’humoriste Woody Allen, c’est « qui fait la vaisselle ? ».
Est ainsi rappelé l’importance du réel et de l’action.
Regarder « devant » c’est nécessairement aussi regarder ce qui a été fait et est engagé.
On est parfois en peine de voir que ce qui arrive aujourd’hui, est le résultat d’une action déterminée et tenace, d’un engagement individuel et collectif de moyen ou long termes.
Je fais partie de celles et de ceux qui loyaux car attachés à l’action collective prennent la parole quand c’est utile (il ne suffit pas de dire « non » pour être entendue) et qui essaie de convaincre pour faire que de bonnes décisions soient prises.
Je me permettrai de prendre quelques exemples.
La décision de réaliser l’échangeur de CONNERRE qui poursuit le double objectif de rendre plus sûres nos routes en Sarthe et d’assurer le développement économique de toute une partie de notre département a été définitivement prise…
Pendant plus de 7 ans je m’y suis employée.
La reconstruction de la Gendarmerie de CONNERRE, qui sort de terre, elle aussi a été acquise de haute lutte après que j’ai plaidé le dossier auprès du 1er Ministre.
La réalisation du nouveau commissariat au MANS inaugurée par le 1er Ministre ou la zone de sécurité prioritaire n’ont pu être obtenues que par une mobilisation à laquelle j’ai, à l’Assemblée Nationale par mes demandes répétées, contribué.
Il y a ceux qui parlent de sécurité et de ce qu’il faudrait faire, oubliant parfois que leurs candidats préférés ont supprimé avec une vraie conviction il y a plus de 5 ans, des moyens en personnels et matériels qu’il a fallu reconstituer…Il n’y a alors pas alors de baguette magique !
Autres exemples au pluriel de cette action en faveur des Sarthois et Manceaux …
Pour une bonne prise en compte de l’Université, de la qualité de la formation et de la recherche qui y sont faites, j’ai suivi les dossiers structurants qui ont conduit à aider financièrement ce site et à reconnaître son excellence.
Pour le logement dans la Métropole et la rénovation urbaine dans nos quartiers populaires, j’ai été voir le Président de la République, le ministre, les responsables pour que nous puissions avancer, pour que nos bons dossiers, déjà prêts, soient reconnus ; et nous arrivons à un moment où nos voix plurielles sont entendues et des crédits correspondants à des réalisations ciblées seront alloués.
Ne nous y trompons pas…
Sans détermination, sans imagination et sans action, ces projets resteraient des projets…
Ma détermination ne consiste pas seulement à vouloir protéger et préparer l’avenir de nos territoires et à réclamer l’égalité pour ceux qui y vivent…

Je suis aussi attentive à faire travailler ensemble les institutions et à aider les projets

Nombreux ici celles et ceux qui peuvent témoigner, et qui le font, de mon implication sur le terrain.
Je suis allée voir et je continue de rendre visite aux entreprises de toute la circonscription pour recueillir leurs avis, plaider leurs dossiers pour des financements publics, pour une reconnaissance qui donne droit à être présentée et aidée y compris au plan international.
J’ai ainsi contribué activement à ce que le label « French Touch » soit accordée aux entreprises soutenues par Le Mans Métropole.
Je suis rendue beaucoup et continue d’aller devant les élèves et leurs professeurs dans les écoles, les collèges, les lycées pour rendre compte de notre démocratie, du rôle des élus mais aussi de la complexité de notre société et de notre monde.
Ceux-ci sont confrontées à des changements, cela n’est pas nouveau, l’évolution fait partie de l’homme et des sociétés humaines, très rapides…les ruptures climatiques, numériques, et surtout sociétales sont encore à venir.
Je visite aussi beaucoup les associations ; je rencontre les bénévoles, je discute avec les membres de toutes ces micro sociétés qui font vivre nos vies et nos territoires.
Récemment j’étais avec le Samu social de nuit.
De façon tout à fait concrète, le 5 janvier dernier, j’ai remis aux associations et aux collectivités de sa circonscription les dossiers d’attribution de la réserve parlementaire
Cette dotation de 130 000 € par député-e permet d’aider les projets des associations et est une aide aux investissements pour les communes.
La répartition des sommes attribuées aux communes et aux associations pour la réserve parlementaire est pour 2017 de 50.000 € (pour les associations) et de 80.000 € (pour les communes).
Depuis 2008 jusqu’à ce jour, ce sont plus de 817 250 € qui ont été attribués à savoir 267 500 € pour les associations et 549 750 € pour les collectivités locales.
Depuis l’année 2013 et l’actuelle législature les dotations sont consultables sur le site de l’Assemblée Nationale.
J’ai pour ma part déjà pratiqué cette transparence depuis 2008. J’ai informé chaque année l’ensemble des habitants du montant total de la réserve qui m’était accordée (montant très inférieur à ce qu’il est aujourd’hui puisque certains les députés de la majorité recevaient plus que ceux de l’opposition (règle « stupide » et inéquitable puisque un électeur en vaut un autre)) et de la nature des projets ainsi aidés. On peut facilement retrouver dans ma lettre annuelle les précisions données.
Je peux et pourrais citer les sujets où, sans discontinuité, il faut être :

 « devant » pour anticiper les enjeux,

 « à vos côtés » pour vous écouter et protéger nos valeurs et organisations,
et,

 « derrière » les initiatives et demandes, pour pousser les dossiers, si j’ose dire.

Ce travail je l’ai fait et j’ai envie de continuer à le faire avec simplicité, courage et souci de l’efficacité et de justice.

Je voudrais terminer mon propos par une interrogation et, je pense, un constat d’optimisme.

J’entends des partis et mouvements souvent constitués d’une nouvelle forme d’élites, politiques, économiques, ayant des relations fortes et cachées, réclamer la fin des « élites », sous entendues, les autres.
Ils disent représenter le peuple, le vrai. Leur unique distinction c’est eux et les autres. En cela ils peuvent menacer les institutions puisqu’ils contestent aux autres leur diversité de pensée et d’orientation.
Je vais vous raconter une petite histoire qui nous vient de l’antiquité.
Imaginez un de ces marins au long cours d’autrefois, emmené par les flots pendant de nombreux mois sur les mers et sans femme à bord.
Soudain, alors que la vigie à l’avant du bateau annonce « Terre à l’horizon ! », ce brave marin aperçoit le torse d’une magnifique créature qui se tient à un rocher et qui chante d’une voix sublime.
Poussé par le désir de l’entendre de plus près (et d’autres envies, aussi, peut-être !), notre homme plonge à l’eau, nage vite vers la beauté et s’en approche suffisamment près…
Là il se rend compte avec effroi que son corps sans jambes se termine par une grosse nageoire.
Notre pauvre marin vient de se faire attraper par une sirène.
Les Romains avaient une expression pour décrire cette situation.
Je vais vous l’apprendre. J’ai fait du latin !
Ils disaient « « Desinit in piscem mulier formosa superne ».
Je répète « Desinit in piscem mulier formosa superne ».
Autrement dit, ils disaient « un beau buste de femme qui se terminerait en queue de poisson ».
D’où notre propre expression « Finir en queue de poisson ».
Nos anciens étaient prudents et se méfiaient des trop beaux chants.
La démocratie a toujours vécu avec des conflits et une contestation de ce qui fait son pluralisme et les droits de chacun.
La démocratie est d’abord un processus. C’est à nous de la réinventer perpétuellement en multipliant les lieux, les moments où les avis et décisions peuvent être pris en écoutant ce qui est le plus juste, le plus réaliste et le plus efficace.
C’est à nous tous de réinventer nos différences, nos clivages avec intelligence et respect.
Cette manifestation en nous rassemblant y contribue aussi un peu.
A tous je souhaite une bonne année 2017.

Quelques photographies de mes voeux au Mans

Un spectacle de qualité

photo-mk-voeux-2017-0128_-boul_-_2.jpg

photo-mk-voeux-2017-0121_lm.jpg

photo-mk-voeux-2017-0121_lm_-2_collegecg.jpg

Marietta KARAMANLI bien entourée

photo-mk-voeux-2017-0121_lm_-3_mk.jpg

photo-mk-voeux-2017-0121_lm_-4_salle.jpg

photo-mk-voeux-2017-0121_lm_-5_jcb.jpg

Quelques photographies de mes voeux à Bouloire

Marietta KARAMANLI avec les élus et responsables

photo-mk-voeux-2017-0128_-boul_-_1.jpg

Un auditoire attentif

photo-mk-voeux-2017-0128_-boul_-_3.jpg

Marietta Karamanli à la rencontre des acteurs de terrain

photo-mk-voeux-2017-0128_-boul_-_2.jpg