Ce jour 14 septembre 2018, le quotidien Libération publie une tribune que j’ai signée sur la place et le rôle des femmes dans la vie politique Française.
Au-delà des intentions proclamées, les partis politiques restent au moment des choix de leurs dirigeants notamment lorsqu’il s’agit de désigner des responsables au plus haut niveau fermés à la parité. La parité c’est souvent bon pour les autres mais moins pour eux.
Comme je l’ai écrit « Les faits sont contre les femmes : un président de de la République, un premier ministre, un (nouveau président de l’Assemblée Nationale, un Président du Sénat, tous des hommes. Parallèlement seuls 10 départements sur 101 et six villes de plus de 100 000 habitants sur 32 ont une femme à leur tête. »
Il ne s’agit nullement d’une fatalité mais plutôt d’une façon de faire de la politique où les femmes sont moins nombreuses et où les hommes déjà en responsabilités aident les autres hommes en arguant de la plus notoriété et de l’expérience déjà acquise…autrement les places von globalement aux hommes.
Selon moi les partis doivent accepter de voir des femmes s’engager à leurs côtés en n’ayant pas comme préoccupation première la gestion de leur ambition.
Il n’y a pas une réponse unique mais des leviers : ouvrir les partis politiques aux sympathisants, faire toute leur place aux femmes en facilitant leur accès et prises de paroles, mieux répartir les responsabilités dans la vie professionnelle et familiale…
Il faut être concret et ne pas se contenter de déclarations d’ intentions proclamées fort mais vite oubliées.
Marietta KARAMANLI
http://www.liberation.fr/debats/2018/09/14/les-femmes-eternels-espoirs-en-politique_1678683
Source image : Journal Libération et cliché AFP
