J’ai interrogé le ministre des transports par une question écrite parue au Journal Officiel sur la situation de desserte de la gare du MANS et de la SARTHE par les TGV circulant sur la ligne grande vitesse (LGV) de PARIS vers les grandes métropoles de l’Ouest de la FRANCE et depuis celles-ci et passant par LE MANS.
Le texte de ma question sur le site de l’Assemblée Nationale.
Ma demande est simple : une convention unique en son genre engage la SNCF à desservir aujourd’hui de façon équivalente au moment de la mise en œuvre de la LGV (en 1989) la ville et donc le département.
Signée en 2007 avec l’Etat et d’autres collectivités, elle permet de garantir une desserte qui a pu être altérée hier par le contournement de la gare du MANS par la nouvelle LGV vers RENNES et demain par l’utilisation d’ autres opérateurs que la SNCF de la ligne dans la cadre de la concurrence ferroviaire.
Cette convention est donc importante même si, dès aujourd’hui, les usagers ont pu constaté un affaiblissement de la qualité de desserte.
La convention doit être renégociée pour 2022.
J’ai aussi souhaité un vrai cadencement ferroviaire avec une régularité des départs en gare, autrement dit la répétition systématique « à intervalles réguliers » des itinéraires, des arrêts, des temps de parcours et ainsi « des horaires qui se répètent d’heure en heure ».
Enfin j’ai rappelé la nécessité de baisser les tarifs de cette portion de ligne LGV considérée comme la plus chère de France. J’ai expliqué que les explications de la SNCF pour justifier cette iniquité avaient changé d’année en année et je m’étonne que l’Etat si fort à demander des explications soit en peine de faire appliquer des orientations à l’opérateur historique.
La desserte est une question de fond si LE MANS et la SARTHE veulent rester attractifs : entreprises ; services (médecins, chercheurs…) ; salariés ; étudiants ; familles sont tous concernés par le maintien et l’amélioration du TGV qu’il parte du ou arrive au MANS.
J’ai déjà fait part de mon souhait d’une mobilisation de tous les élus et de toutes les collectivités pour défendre le train, la ville, le département et notre avenir partagé.
Je reste là encore mobilisée.
Marietta KARAMANLI
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