« Pouvoir d’achat, répondre concrètement aux attentes des salariés, des retraités et des plus précaires, mes demandes au gouvernement, mes propositions » par Marietta KARAMANLI

J’ai déposé une question écrite, parue au Journal Officiel le 8 février 2022, aux termes de laquelle j’ai appelé l’attention du ministre de l’économie sur la situation des plus modestes et lui ai demandé les réponses qu’il entendait apporter pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés, du privé et du public, aux retraités, aux précaires et aux familles modestes.

Je suggère, entre autres,

-la baisse des taxes sur l’énergie,

-des négociations salariales pour accélérer l’augmentation des salaires notamment pour les salariés les plus modestes et souvent « invisibles » (grande distribution, secteurs de la santé et social) et aussi le secteur public (santé et éducation avec un levier en faveur de leur attractivité)

ou encore une taxation des très grandes fortunes permettant de faire la jouer la solidarité (en commençant à 20 millions avec des taux gradués allant jusqu’à 8 % sur la patrimoine au-delà de 10 milliards d’euros).

J’espère une réponse concrète faces à ces situations difficiles.

Marietta KARAMANLI

Ma question sur le site de l’Assemblée Nationale

Mme Marietta Karamanli attire l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance sur la question du pouvoir d’achat des Français.

Selon la taille des entreprises, le secteur d’activité et les perspectives souvent liées au contexte sanitaire, des augmentations de rémunérations sont envisagées ou fortement demandées.

Selon plusieurs études près d’un tiers des Français aurait dû emprunter ces six derniers mois pour payer des factures. Beaucoup d’entre eux ont à faire face à l’augmentation des dépenses contraintes : alimentation, énergie…

Plusieurs leviers sont à la disposition des pouvoirs publics. Parmi eux figurent la baisse des taxes sur l’énergie, des négociations salariales pour accélérer l’augmentation des salaires notamment pour les salariés les plus modestes et souvent « invisibles » (grande distribution, secteurs de la santé et social) et aussi le secteur public (santé et éducation avec un levier en faveur de leur attractivité) ou encore une taxation des très grandes fortunes permettant de faire la jouer la solidarité (en commençant à 20 millions avec des taux gradués allant jusqu’à 8 % sur la patrimoine au-delà de 10 milliards d’euros). Elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière et selon quel calendrier il envisage de répondre à cette urgence économique et sociale.