Le 15 juillet 2019 je me suis rendue à Thessalonique en GRECE en tant que présidente du groupe d’amitié France- Grèce de l’Assemblée Nationale à l’occasion de la fête nationale. J’y ai rencontré le Consul, Monsieur Philippe RAY , les personnels du Consulat , la communauté française vivant là-bas, les nombreux grecs francophiles et francophones.
J’ai prononcé une courte allocution
Monsieur le Consul,
Mesdames et Messieurs les représentants des Autorités publiques, civiles et militaires ;
Mesdames, Messieurs,
Chers compatriotes,
Cher-e-Ami-e-s,
Je souhaite tout d’abord vous remercier pour l’invitation qui m’a été faite de venir célébrer avec vous toutes et tous, la fête nationale de notre pays, la France.
J’ai eu la chance il y a quelques mois de venir à l’Institut Français de Patras fêter la révolution Grecque de 1821.
L’indépendance Grecque fut, il est vrai, une affaire Française et Européenne.
Ce qui est sûr c’est que d’un mouvement des Lumières cosmopolite, qu’illustre la Révolution Française, et aujourd’hui le 14 juillet, est née la reconnaissance d’un Etat libre et souverain.
La révolution Française a initié un mouvement général en Europe, celui de l’affirmation de Nations, indivisibles sur leurs territoires, souveraines et portées à développer des Etats de droits.
La France a un message à partager avec le reste de l’Europe, sur l’histoire, l’attachement à la démocratie, un art de vivre, une culture de la liberté et aussi des échanges économiques et citoyens à promouvoir
C’est aussi le cas de la Grèce.
Aujourd’hui les changements et défis auxquels sont confrontés nos deux Pays sont communs :
► le soutien à une économie qui redistribue la propriété et les ressources de façon juste ;
►un progrès culturel qui crée des ponts et non des fossés ;
►la place et le rôle des femmes, l’insertion de la jeunesse, et le vieillissement des populations :
► un progrès technologique qui serve et non qui asserve ;
► la préoccupation du climat et de l’environnement.
Il y a dans chaque pays la volonté d’anticiper et d’accompagner ces changements.
Nous avons la conscience de que nous avons un rôle politique significatif à jouer sur la scène internationale.
Nous avons aussi en commun l’Europe, une Europe qui doit rassembler et non uniformiser.
Chaque pays a son propre rythme de changement, son propre agenda des évolutions utiles ou nécessaires.
Au 19ème siècle Victor HUGO, poète, visionnaire, défenseur des opprimés et réformateur social et surtout grand philhellène, nommait la France, la Grèce et de l’Italie comme les trois pays qui ont su redécouvrir par la révolution ce qui faisait la grandeur de leur peuple.
C’est peut être cette leçon qui nous vient d’il y a deux cent ans qui teinte agréablement à nos oreilles, Grec et Français,
– l’identité certes mais pas sans liberté,
– la nation mais pas sans la solidarité interne et internationale….
Au moment où l’Europe des Nations souffre de cette perte d’identité cette triple leçon nous revient…l’identité c’est aussi l’égalité !
Vive LA FRANCE, Vive la GRECE Vive l’amitié franco-grecque !
Merci pour votre attention.
J’ai le 16 juillet visité l’Institut Français de Grèce qui joue un rôle important pour la diffusion de la langue et de la culture françaises.
Pour se rendre compte de la vitalité et de la diversité des activités et actions de l’IFG
J’ai notamment visité une exposition sur la présence française dans la région depuis plusieurs siècles et son rôle actif dans la libération du pays et sa reconstruction .
Quelques photos lors de la célébration du 14 juillet et la visite de l’exposition.
