« Violences en bandes, un phénomène à prévenir, dissuader et punir, ma demande de données sur sa survenance en France, des mesures à adapter et à adopter » par Marietta KARAMANLI

J’ai interrogé par une question écrite parue au Journal Officiel, le ministre de l’intérieur sur ce phénomène qui touche de nombreuse villes et agglomérations avec des violences physiques graves et impliquant souvent des adolescents. Il existe des mesures de prévention, de dissuasion et de répression mise en œuvre dans plusieurs autres États. La priorité y est souvent donnée à une approche policière locale et à la prévention. Des programmes sont déployés dans les écoles. Des visites effectuées par des officiers de police et les autorités locales au sein des foyers de personnes identifiées peuvent être organisées. Des actions d’insertion sont faites. Des mesures judiciaires visent, elles, à prévenir les infractions par la mise en œuvre de mesures restrictives de liberté avant leur commission. Sont aussi définies des infractions visant la préparation ou l’appel à commettre des actes de violence publique via les réseaux sociaux.

J’ai demandé au ministre le bilan fait et les mesures nouvelles envisagées à élaborer avec l’ensemble des acteurs publics concernés.

Je suis et serai vigilante sur ce sujet.

Le texte intégral de la question posée

Mme Marietta Karamanli appelle l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur la situation des violences en bandes. Ce phénomène touche de nombreuse villes et agglomérations avec des violences physiques graves et impliquant souvent des adolescents. Elle est parfois liée aux trafics illicites sur un territoire et à la concurrence pour contrôler un espace public. Elle naît aussi de rivalités entre bandes ou communautés. Il existe des mesures de prévention, de dissuasion et de répression mise en œuvre dans plusieurs autres États. Dans une majorité d’États, la priorité est donnée à une approche policière locale et à la prévention. Des concertations au plan local (État, polices, collectivités locales) sont organisées visant la prévention et le suivi des personnes. Des programmes sont déployés dans les écoles. Des visites effectuées par des officiers de police et les autorités locales au sein des foyers de personnes identifiées peuvent être organisées. Des actions d’insertion sont faites. Des mesures judiciaires visent, elles, à prévenir les infractions par la mise en œuvre de mesures restrictives de liberté avant leur commission. Le juge peut, sous certaines conditions, imposer un certain nombre d’obligations. Sont aussi définies des infractions visant la préparation ou l’appel à commettre des actes de violence publique via les réseaux sociaux. Mme la députée lui demande l’évolution des chiffres de cette forme de délinquance, les mesures effectives prises, l’évaluation de celles qui sont les plus efficaces au niveau des différents États tant en matière de prévention que de répression. Elle souhaite savoir si des mesures nouvelles sont envisagées élaborées avec l’ensemble des acteurs publics concernés.

Le texte de la question et la réponse à venir du Ministre sur le site de l’Assemblée Nationale