« ULIS, unités localisées pour l’inclusion scolaire, ma demande au ministre de l’éducation nationale d’une concertation entre les autorités éducatives, les enseignants concernés et les familles des enfants visant à bien identifier les besoins, programmer les financements, former les personnels, créer des unités dédiées aux besoins des élèves » par Marietta KARAMANLI

Dans une question écrite parue au journal officiel le 16 août 2022, j’ai interrogé le nouveau ministre de l’éducation sur les moyens affectés et la méthode retenue pour développer les classes dites ULIS pour unités localisées pour l’inclusion scolaire et répondre aux besoins des élèves ayant des difficultés d’apprentissage (on parle de troubles des fonctions cognitives ou mentales, spécifiques du langage et des apprentissages, envahissants du développement (dont l’autisme),  des fonctions motrices, de la fonction auditive, la fonction visuelle ou des troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladies invalidantes)).

Ma question écrite

Comme je le rappelle dans ma question il s’agit d’un dispositif puisque les élèves sont inscrits dans une classe ordinaire et qu’existe un enseignant ou enseignante coordinatrice , qu’ils vont aussi souvent que possible en inclusion (pour des objectifs scolaires ou sociaux) selon un emploi du temps décidé en concertation avec les enseignants des classes de l’école ou collège.

Dans le département de la Sarthe, le nombre d’élèves augmente et le nombre de places du dispositif diminue.

La proposition de classe ULIS s’est faite parfois dans le passé sans que les enseignants en poste aient été informés et formés et que les familles aient compris les avantages de cette organisation d’accompagnement et soutien.

Je suggère qu’une concertation entre les autorités éducatives, les enseignants concernés et les familles des enfants soit organisée visant à bien identifier les besoins, programmer les financements, former les personnels, créer des unités dédiées de nature à répondre aux besoins constatés.

Ma demande d’inscrit dans le prolongement de mes demandes et propositions antérieures.

Voir en ce sens

Je considère ce dossier comme devant être une priorité de l’éducation nationale, de l’Etat, des collectivités locales et de tous les acteurs engagés en faveur de l’inclusion.

Marietta KARAMANLI